vendredi 3 janvier 2014

2014 l'année de ???

Ce blog me servant principalement à souhaiter mes vœux à la planète entière. Il n'est pas question que je ne déroge à la tradition cette année. Je vous souhaites à tous et à toutes une excellente année 2014.

Voici un petit bilan de l'année 2013 (année de folie) :

Musique : grandeur et décadence une égérie Disney qui a été jusqu'à lècher un marteau, et même se balancer nue sur une boule de démolition dans son clip, le début d'une nouvelle aire du genre...

Cinéma : Nous avons constaté que les grosses bouses cinématographique française construites à coup de cachet de plusieurs millions d'euros, et bien ça ne marche plus (Eyjafjallajökull 28eme, Boule et bill 22eme...). Cela est très positif, les petites productions sortent du lot.

Internet : notre cher Mr Snowden la personnalité de l'année à permit de réveiller les journalistes d'un scandale connu de tous les informaticiens de la planètes depuis la création d'internet : hééé oui, il est possible savoir quelle vidéo louche vous avez maté sur youporn (selon mes souvenirs, il s'agit d'un truc avec des pouples et des naines... bande de vicieux). La société a changé, le réseau s'est établie comme quelque chose de normal et d'évident alors qu'il y a 15 ans. Il fallait se contenter de la TV, des magazines, du bouche à oreille et des livres que l'on trouvait sur notre chemin. Maintenant, nous sommes dans l'air du big data. Alors, qu'est-ce que le big data ce sont de grosse base de données dans lesquelles on stocke des trucs "parce qu'on peut le faire" comme dirait Sergey Brin et Larry Page, le danger ne vient clairement pas de la base de donnée qui, inexploité n'est pas méchante, mais des algorithmes d'analyse de ces masses de donnée. L'idée est de faire parler le grand oracle à l'aide du sain Graal : le Machine Learning. Ca à l'air magique comme ça, mais ça marche très bien Google maîtrise la chose à la perfection (regarder du coté de l'anti-spam gmail, du classement des news dans Google News ou bien de l'affichage des pub dans Advert)

Encore bonne année 2014 et à la prochaine !

ps : je balance l'article car, sinon jamais il ne sera en ligne.... mais je voulais faire un magique gif animé de bonne année avec Miley Cirus, Snowden et des nains... donc maintenant faites moi plaisir et fermez les yeux pour imaginez ce magnifique gif animé.

vendredi 15 février 2013

Personnalité de l'année 2012

Je profite de la saint Valentin 2013 pour vous parler de la personnalité de l'année 2012 et conclure sur cette magnifique année.

La personnalité élue en question est donc....... (roulement de tambour) La banque Goldman Sachs !!

Bin oui, c'est à travers un film (Margin call) et un documentaire (Goldman Sachs la banque qui gouverne le monde), que j'ai découvert cette banque dont je ne connaissais pas les agissements.

  • Le film : Je préfère prévenir, je vois pas trop de manière de parler de ce film sans faire un peu de spoiler. C'est beau de voir comment ce film, éminemment dans l'air du temps, est une nouvelle démonstration de la manière de comment le cinéma américain représente les grands événements de l'histoire actuelle sur une toile animée. Margin Call n'est pas un film pédagique, margin-call04.jpgni une sorte de documentaire gaucho. Il s'agit de l'histoire d'une “simple” nuit où des employés font des heures sup', bon vu comme ça, je ne vends pas du rève. Mais si cette entreprise est une grande banque d'investissement et que cette nuit se révèle être la nuit de la veille de l'éclatement de la bulle des subprimes. Le film devient de plus en plus intéressant. Le réalisateur s'est amusé, si l'on peut dire, à imaginer comment des hommes qui se prennent pour des dieux qui réagissent lors du réveil du monstre. Et surtout, ce film nous démontre l'utilité trop souvent oublié des ponts !
  • Le documentaire : ce documentaire ultra pédagogique détaille les activités de cette banque depuis 5 ans. Leur rôle dans le caractère mondial de la crise des subprimes n'est plus à prouver, leur rôle comme gentil parrain de mafia qui tel une bonne œuvre de charité endette la grece pour mieux la ruiner est officiel mais bon comme c'est le client qui a pris les risques.. eux ils n'en ont rien à faire, zont pas de problème et puis bon, comme en 2008 ils ont failli y passer (ce qui aurait eu lieu si les états ne se serait pas lancé à sauver les banques avec le pognon des impots), . GS.jpgmaintenant ils se sont implantés dans les administrations politique des US (à la rigueur ils font ce qu'ils veulent ces ricains) mais bon quand ça arrive Europe ça commence à faire beaucoup (Romano Prodi, mario monti ça vous dit quelquechose ?)

C'est pourquoi Goldman Sachs est sacré personnalité de l'année 2012 du blog de sexe et je pense qu'on a pas finit d'entendre parler de cette banque...

dimanche 2 décembre 2012

Bullhead

Allez hop, je aperçois que ça fait un petit moment que je n'ai pas partagé mes ressentis suite au visionnage de films... et c'est dommage car mon cerveau, qui est un peu fainéant, ne s'occupe que de garder en mémoire les films majeurs et les autre films pas trop mal mais pas aussi bien s'évanouissent alors dans les méandres de ma cervelle. En prenant un peu de temps, je peux écrire ce que j'en pense, partager cela avec le milliard d'être humain connecté grâce à magie d'internet et laisser de la place pour ces films "pas trop mal mais pas aussi bien".... c'est donc trop bête de ne pas s'en priver, je vais me lancer dans une série de billet (les mauvaises langages diront que généralement quand on dit ça on ne fait rien...), mais je vais essayer de m'y tenir sur ce coup là. En commençant par mon coup de cœur de l'année 2012, histoire que ce film ne monopolise plus mes pensées cinéphiles : Bull head.

20022992.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-20120209_114627.jpgIl s'agit d'un premier film du réalisateur Belge Michael R. Roskam. Il a été nominé pour l'oscar du meilleur Le film est sorti en salle en février 2012, il est maintenant disponible en DVD et très certainement bientôt diffusé à la télé (mais bon à moins d'avoir une salle de cinéma privée, je pense que l'effet ne sera pas le même sur un petit écran, vous voila prévenu). Son nom est imprononçable à l'oral pour un français, à chaque fois tout le monde croit qu'il s'agit du film éponyme Bullhit alors que la comparaison s'arrête là.

Je ne veux pas en dire trop sur ce film à part que le film se déroule dans le milieu de la mafia des hormones belges, un milieu campagnard d'éleveur de viande. Ce film est violent, cette violence justifié au spectateur, grâce à une réalisation et un scénario impeccable : la magie du cinéma fonctionne à merveille (comprendre la transposition du spectateur dans la tête du personnage principal fonctionne). On ressent la moindre émotion, le moindre malaise, la moindre tension que vit la boule de nerf incarnée par Matthias Schoenaerts (il joue aussi dans le film de Rouille et d'Os mais nous y reviendrons dans un prochain billet...peut être).

Bref, je vous recommande de voir ce film (âme sensible s'abstenir) en cadeau de noël, emprunté à votre médiathèque, en rediff sur arte, en copie de sauvegarde, en rediffusion dans un cinéma car le programmateur de votre salle préférée à du goût...

lundi 22 octobre 2012

Dotclear 2.4

Hop, c'est pas parce-qu’on écrit rien qu'on ne fait rien.... me voila fraîchement passé à Dotclear 2.4 qui sent bon la fraise des bois.

samedi 20 octobre 2012

Le questionnaire sur le couple franco-allemand d'Arte / Radio France

Hop j'ai répondu au questionnaire, ce que vous pouvez faire aussi ici : http://espacepublic.radiofrance.fr/...

Je profites de mon blog pour poster publiquement ma vision du futur de l'Europe (à ne pas confondre avec le groupe Europe) :

Je rêve d'une Europe où l'on vit les élections comme on vit celles qui ont un impact plus local. Une Europe où quand on demandera la nationalité d'un ces habitants : il dira "je suis européen". Une Europe démocratique : quand les habitants d'un pays disent non par référendum à un traité : c'est NON. Une Europe qui ne cherche pas à s'agrandir pour s'agrandir, on est passé de 12 pays à 25 en même pas 20 ans est-ce que cela a été profitable ? N'aurait-il pas fallut installer les choses avant d'ouvrir la porte à d'autre ? Une Europe moins centralisée où toutes sortes de décisions sont prises loin de l'endroit où elles auront un impact local. Une Europe qui réfléchit bien avant de financer des projets, que l'Europe assume aussi son histoire : qu'elle a été crée avec l'appui de la CIA (cf la biographie d'Albert Chouman). Bref, l'utopie est belle sur le papier mais en pratique le ressenti est que ça éloigne la démocratie : les décisions sont prises loin et quand on demande notre avis à la population ce n'est qu'une illusion... donnons plus de pouvoir aux régions, relions les directement avec le parlement européen, et puis développons le programme Erasmus encore plus pour faire voyager les gens à la rencontre des habitants et arrêtons de prendre les allemands pour des modèles je suis sûr que si on y regarde de plus près ils ont autant de tare d'un espagnol, un anglais, un français (pas plus, pas moins).

dimanche 30 septembre 2012

Changement qui ne se voit pas :)

Posez vous cinq minutes, regardez, écoutez comment on est plus serein ici... Franchement, vous ne sentez pas la différence ? vous ne vous sentez pas mieux en passant sur ce blog ? En tout cas, après un mois de déboire avec nos bons amis d'OVH, je suis passé chez l'hébergeur autogéré : lautre.net. Donc en gros pour vous, "passant du nain-ter-net" pas de changement significatif, pour moi un petit pas vers un idéal que peut être j'arriverais à atteindre. Vous savez un monde où tout le monde vit tout nu dans l'osmose et l'amour.

A plus dans le bus !

vendredi 10 février 2012

Carnage

C'est toujours facile de faire un post sur un film que j'ai aimé. Ce n'est donc pas cette fois que que je ne vais pas me priver.

Je m'en vais donc vous parler de Carnage, le dernier film du gars Roman Polanski. [Interlude politico-mediatico-artistique] Il s'agit du mec qui a violé une fille peut être consentante sous drogue mais qu'on sait plus trop parceque ça fait 40 ans, et qu'en plus la fille ne veut plus en entendre parler mais que les américains veulent quand même attraper ce mécréant mais pas trop parce que si ils voulaient vraiment (les américains), je pense que depuis le temps, ils l'auraient attrapé et puis que tout nos grands intellectuels français défendent becs et ongles parceque bon quand on est un grand réalisateur, et bien, on a le droit d'être un hors la loi...[/Interlude politico-mediatico-artistique]

caranage.jpg

Moi en tout cas, j'aime bien les films qu'il réalise le bonhomme et celui-ci ne fait pas exception. Il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre de Yasmina Reza (perso je me fiche du théâtre, je pense que c'est un truc fait pour les parisien de Paris et qu'on en parle trop dans le média parce que bon quand on habite dans le fin fond de la campagne c'est dur d'aller au théâtre). On a ici affaire à un vrai huit-clos qui respecte les codes du genre. Deux couples de parents que tout opposent (à part peut être leur aisance financière) sont amenés à se rencontrer car leurs charmants bambins respectifs se sont chamaillés, l'un à quelque peu défiguré l'autre (deux dents en moins). On se retrouve donc coincé dans cet appartement où l'on assiste à un combat d'idée d'une férocité indéniable. L'histoire trace à une vitesse, on découvre les multiples facettes des personnages complexes à qui l'on a affaire. Bref, encore un bon film pour qui aime le sarcastique Polanski.

jeudi 5 janvier 2012

2012...

En 2011, il y a eu tellement de chose dans l'actualité terrestre, politique et cinématographique des tas de retrospectives ont été faites. Je ne vais pas me lancer dans cet exercice certainement un peu par flemme.

A titre personnel, cette année fut un moment d'installation, je me suis remis d'aplomb après mon opération du ligament croisé (peut être publierais-je le compte rendu qui traîne dans mes brouillons un de ces quatre), j'ai réussi à retourner en Chine (peut être un autre compte rendu allez savoir :))...

En tout cas, j'ai enfin récupéré des fêtes de fin d'année, pour vous souhaiter une excellente année 2012.

Je souhaite à tous et à toutes la mort des cons !

ps : pour ceux qui veulent savoir qui sont les cons, je trouve que l'émission de télé Groland de début 2012 les a plutôt bien cité...

vendredi 23 décembre 2011

Shame

Je viens de voir ce film, j'ai aimé le rythme, la visite de New York qui rappelle "Taxi Driver", bref la réalisation est impeccable... Mais, faut pas déconner, je trouve que le sujet principal était un peu creux.

Ce monsieurs même si il est malade, le jeu d'acteur associé fait tout un pata-caisse concernant ce problème, ce n'est pas si grave, le monsieur à une bonne situation et aurait les moyens d'aller de se payer un psy si il voulait changer les choses. Il y a la une pure exagération qui gâche le travail du directeur photo.

J'ai l'impression qu'au final, malgré les scènes de sexe longue et désagréable, ce qui ressort de ce film c'est un relent de puritanisme américain...

mercredi 14 décembre 2011

The duel : Intouchable Versus Les neiges du kilimandjaro

Treize millions de personnes ont été voir intouchable et l'ont trouvé troooop bien. C'est vrai que sur le coup, je suis sorti de ce film avec le sourire, mais bon, faut arrêter de déconner : ce n'est qu'une bonne vielle comédie française qui vire au conte de fée. C'est bien beau cinq minutes, mais, il faut avouer que les myopathes millionnaires ne fleurissent pas les rues. Je pense qu'on peut faire mieux question film qui donne espoir en la société et en l'humain... Bref, je ne vais pas m'éterniser, je voulais seulement dire que je trouve que ce film ne donnait pas la banane, uniquement le sourire.

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Alors qu'en ce moment au cinéma, il y a "Les neiges du kilimandjaro", voilà un film qui donne la frite, la banane, la pêche et peut-être même l'abricot. Quel dommage que ce film n'ait pas lui aussi bénéficié d'une ruée populaire, quel bienfait se serait pour notre société ! ENFIN, un film positif, qui, à travers une belle histoire, nous laisse beaucoup à penser sur nos actions et leurs cohérences par rapport à nos convictions. Vaste sujet que de réfléchir à la manière de vivre, la plus en adéquation avec ces propres convictions, et bien ce film montre que ce n'est pas quelque chose de facile. Comment peut-on faire des erreurs ? Comment on peut se rattraper ? On y aborde aussi une certaine vision de l'égoïsme, tel qu'il est présent dans notre société occidentale au coeur de chacun de nous.

On ose enfin avouer que de petits bourgeois ce sont des personnes propriétaires de leur logement, qui ont de quoi manger, faire la fête le week end. Je sais que c'est dur mais c'est comme ça, la bourgeoisie ce n'est pas que "yatch & rolex", ça commence avec les personnes qui détiennent un patrimoine si petit soit-il... Par rapport à ceux qui n'ont rien !

Pour faire en quatre mots : enfin un film positif ! Espèce de bande de flasque arrosée à coup de coca cola que vous achetez à trop regarder les pubs de TF1.

A+ dans l'bus

mercredi 23 novembre 2011

Donoma : Guerilla Filmmaking à la française

donoma.jpgAttention révélation !

Un premier film fait sans gros budget, et c'est volontaire car l'auteur adhère au concept trop rare de "Guerilla Filmmaking". Ce film est à classer dans la catégorie cinéma français, mais il change des clichés habituels : il n'y a pas de trentenaire en crise, pas de réunion de famille dans une maison bourgeoise de campagne.

L'action se passe dans la banlieue parisienne. Elle est composée de petites histoires qui s’entremêlent, se mêlent et se démêlent. Les différents protagonistes sont les habitants de cette banlieue, ces habitants se livrent à différentes expériences qui abordent les sujets tel que l'amour, le destin, la vie quoi...

Ce film est réussi, car le réalisateur casse les codes, il utilise une manière de filmer qui lui est personnelle, il innove dans le domaine et crée une nouvelle façon de raconter des sujets milles fois abordés au cinéma.

Je vous conseille grandement d'aller voir ce film, si il a la chance de passer à coté de chez vous. En tout cas, je place Djinn Carrenard dans ma liste de réalisateur à surveiller.

Merci à l'ACID d'avoir fait partager la découverte.

mardi 15 novembre 2011

Vive le rasoir de sécurité, les rasoirs jettable c'est l'arnaque du siècle

Messieurs,

A chaque fois que vous achetez des lames pour votre rasoir mac 12 de la mort qui tue, vous avez l'impression de vous faire enc*** a sec avec du gravier, que Gillette vient se servir directement dans votre poche, en profitant honteusement du chantage sociétal occidental qui fait que vous ne voulez pas passer pour un taliban ?

Et bien, il existe une solution contre cette infamie : Le rasoir de sécurité, 220px-Chrome-Safety-Razor.jpgje remercie vivement cet article du site de geek Linuxfr. On y présente ce magnifique objet.

Au final, ça m'a pris du temps, mais je me suis fait offrir un rasoir de sécurité pour mon anniversaire :

AvantageS :

  1. Écologique : on n'utilise pas de plastique on ne jette que du métal qui est directement recyclé
  2. Les lames ne pas cher du tout (1.76€ les 10 lames en supermarché) et l'on peut utiliser les lames plusieurs fois
  3. Coupe facilement une barbe de plusieurs jours
  4. Très facile à nettoyer
  5. Rase vraiment de près (jamais vu mieux pour ma part)
  6. L'objet est beau
  7. Solide
  8. Ne coupe pas plus que les rasoirs jetable

Inconvénient (j'en ai trouvé qu'un seul) :

  1. C'est un investissement, l'objet coûte 30 à 40 € (c'est fait en inox) et il faut aller dans un magasin type coutellerie, le genre d'endroit où l'on n'a pas vraiment l'habitude de mettre les pieds si l'on est pas un chasseur ou un pêcheur. Oui bizarrement, je n'en ai pas vu en supermarché.

Maintenant, le rasoir douze lames à tête lubrifiante qui coûte un bras est complètement abandonné. Nous avons affaire ici à un parfait exemple illustrant que le Progrès (avec un grand P :-) n'améliore pas forcément les choses. Dans les années 70, on nous a fait croire que le jetable était l'avenir (qui ne connait pas la marque bic), mais avec cet objet, on s’aperçoit que l'attrait du nouveau n'est pas forcément quelque chose de bénéfique pour l'homme, son porte-monnaie et la douceur de sa peau :-)

Pour les fêtes, voici clairement un cadeau utile à faire à un homme !

samedi 5 novembre 2011

Léa de Bruno Rolland

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Ce film est sorti, cet été. Il s'agit du premier film de Bruno Rolland. Dans ce film Anne Azoulay, qui joue le rôle de Léa, travaille dans une boite de strip tease pour financer ces études. Elle y applique directement, des règles de la société économique dont elle apprend la théorie sur les bancs de science po. A travers son regard impassible, on s'apercevra que ce rapprochement ne se fait pas sans séquelles.

J'ai bien aimé ce ce film que j'ai vu deux fois : la première fois chez moi en DVD, la deuxième fois au cinéma en présence du réalisateur. J'ai vu deux films différents :

  1. D'abord, l'histoire d'une jeune fille que rentre dans une spirale infernale à trop vouloir en faire.
  2. Ensuite, j'ai vu un film politique, avec une vraie dénonciation de la société actuelle, le phénomène des étudiantes qui deviennent strip-teaseuse voir prostituée afin d'être indépendante pendant leurs études existe. Dans ce film, le sujet est abordé de manière magistrale.

Enfin, l'intervention de Bruno Rolland a rajouté une troisième dimension au film, il s'agit de quelqu'un convaincu par son travail et qui est prêt à en discuter pendant un bon moment. Les digressions ne manquent pas au fur à mesure de la discussion : il souligne l'influence de l'école Science Po sur la société française, la manière dont il a voulu interroger/déranger le spectateur en faisant ce film, il explique comment il a divisé par deux le budget uniquement parce qu'il voulait faire le film avec Anne Azoulay (qui a co-écrit le scénario) au lieu de prendre une "grande" actrice française pour le rôle. L'échange a bien duré une bonne heure.

Une fois sorti du cinéma, on se dit qu'on est pressé de voir les prochaines réalisations du monsieur (prévu pour 2013), car il a des choses à dire.

lundi 10 octobre 2011

This must be the place

19765824.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110623_030336.jpgAaaaah enfin un bon film, Sean Penn assure un premier rôle de choix : celui d'une ancienne star de rock / gothique (avec un look directement copier sur Robert Smith des Cures).

Attention, ce film ne parle absolument pas de musique rock. Il est ici question de l'histoire d'un mec paumé, mais alors bien paumé. Ce mec va passer le film à se chercher une raison d'exister...

Je n'en dis pas plus, car il serait dommage de gâcher l'intrigue. J'ai vraiment aimé ce film qui allie des situations absurdes, un attachement réel au personnage et des prises de vue artistique.

Le dernier film qui m'avait autant plût mais dans un autre genre c'est Black Swan c'est pour dire qu'il est bien ce film ! This not be the place est donc en lisse pour gagner le fameux bidon d'or 2011 (oui oui, je viens d'inventer ce truc).



Si vous ne l'avez pas vu foncez non di diou.

lundi 19 septembre 2011

Melancholia : Luxe, Calme et Volupté

De la beauté, de la volupté, de l'art oserais-je dire.

Coincez-vous bien dans le fauteuil du cinéma, oubliez vos petits problèmes, de toute façon vous n'en avez plus rien à faire : la planète Mélancholia fonce droit sur vous... Un film qui avait ces chances pour la palme d'or si il n'y avait pas eu la polémique que vous savez.

Bref amateur de beauté rare, ne loupez pas ça sur la toile, parce que ça ne rendra rien sur votre télé 36 cm :)

vendredi 16 septembre 2011

Super 8 : super bof....

Ectac_Super-8-Film-de-J-J-Abrams_03-150x150.jpg Un peu facile comme jeu de mot, mais, ça résume plutôt bien ma pensée du film, je ne m'attendais pas à avoir affaire à un remake des goonies sur fond d'effet spéciaux numériques.

Je ne suis plus très fan des films où l'on met en avant les prouesses 3d avant l'histoire (je l'ai été pendant mon adolescence), et bien, je me suis bien ennuyé pendant les 3/4 de cette projection.

Au début, c'est sympa de voir les enfants jouer aux vidéastes... ça rappelle des souvenirs ( http://mrbidon.fr/thetcm/ ) ;-) mais dès que les effets 3d commencent à apparaître, le film devient inintéressant.

Conseil pratique : pour ceux qui iront voir le film en multiplexe, je leur conseille de partir voir un autre film dans une autre salle à ce moment (là ou des effets spéciaux commencent). Ensuite, de revenir pour la partie la plus intéressante : le film de zombie, celui que les enfants ont fait. Le résultat est une parodie de film amateur et c'est projeté pendant le générique (en gros, ne partez pas comme des sauvages à la fin du film). Je soupçonne même J.J. Abrams d'avoir réalisé Super 8 uniquement pour ça :-)

samedi 27 août 2011

London again...

Bin oui, j'ai fauté à nouveau (souvenez-vous) , je suis retourné dans la capitale anglaise.

C'était au mois d'août, lors du week end du carnaval de Notting Hill que je n'ai pas vu, je n'ai ni vu d'émeute comme cette ville est grande :-)

Commençons, cet article par quelques informations pratiques.

Info Pratique

Comment y aller à partir de la Bretagne

On a choisi la solution pas écolo du tout, mais, comme j'en ai un peu marre de me faire arnaquer par notre société nationale de chemin de fer (SNCF). Nous avons pris la société de bus d'aviation Ryanair. Je dois dire qu'à chaque fois que je passe par cette compagnie, je découvre une nouveauté dans le domaine du marketing adapté aux sociétés d'avion "a bas coût", petit récapitulatif historique :

  • En 2002, c'était la fête : avec le billet, on a le droit à un bagage en soute de 15 kg, en cabine on peut amener du pinard (c'est très important quand on part en terre royale), on ne nous asperge pas de pub et on aurait presque cru une vraie compagnie sauf qu'on ne nous servait pas de bouffe en vol, mais on en avait rien à faire, car celui-ci dure une heure
  • En 2004, on ressent l'effet du plan "vigie pirate" : on a plus le droit de prendre du pinard en cabine.
  • En 2006, ça devient pire : maintenant, il faut payer un bagage en soute et le billet n'est pas forcément moins cher.
  • En 2008, on croyait avoir touché le fond : maintenant, il y a une queue prioritaire permettant à ceux qui ont payé cette option de choisir leur place assise (embarquer les premiers), si on ne fait pas gaffe, des assurances et autre chose inutile sont ajoutées au billet automatiquement.
  • En 2011, ils n'arrêtent pas d’innover : on cherche à nous vendre des tickets de lotterie, le bagage en cabine est sytématiquement pesé, il faut compter 20 € par kg supplémentaire

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Au final, je suis bien content que l'on remonte les bretelles de cette compagnie. Avec des pratiques aussi douteuses, cela mérite quelques petites sanctions de temps en temps, on ne va pas agir tels de petits chiens sous prétexte qu'une entreprise amène de l'emploi et délivre un service à bas prix. A l'avenir, je tenterais les vols de Easyjet à partir de Nantes... à voir si la compagnie est mieux. De plus, on arrive à Gatwick qui est un aéroport plus près du centre de la ville alors que l'aéroport Standsted (base centrale Ryanair) est en pleine cambrousse.

Comment se déplacer dans Londres

Il faut prendre la "Oyster Card" (Oui oui, je parle bien de la carte huitre), il vous coutera cinq "pounds" de caution, mais après, elle permet de diviser par deux le prix du métro et du bus. A la fin du séjour, il suffit de rendre la carte pour récupérer les cinq "pounds" ainsi que l'argent se trouvant éventuellement dessus. D'ailleurs, il ne faut pas hésiter à prendre le bus, surtout si permet d'éviter des changements de ligne en métro. Comme ils sont à deux étages, en se plaçant en haut, on se fait une petite visite des rues de la ville pas cher et au sec.

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Le périple

Premier jour

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Visite du centre de Londres : Picadilly Circus, puis on enchaîne vers la rue Brick Lane, qui vaut vraiment le détour. Il y a beaucoup de commerce un peu alternatif, des soirées électro minimale et des magasins de Vinyl de bon niveau (on y passerait des jours dans cet endroit).

On finit la journée dans un excellent restaurant dont je ne me souviens pas du nom, avec une cuisine vraiment originale.

Deuxième jour (le dimanche)

On part pour la Tate Modern, avant d'arpenter le musée, on se prend un Sunday Roast (plat traditionnel du dimanche) dans le pub du Shakespeare Globe (le théâtre tout en bois de Shakespeare). On visite le musée, en se contentant de la collection permanente qui est superbe, on se retrouve face à des oeuvres de Giacometi, Picasso ou encore Warol ! Ensuite, on part à pied pour le centre de Londres. On visite Coven Garden un endroit excellent ou se mêlent parfaitement musicien de tout poil, magasin de décoration et marché couvert dans une halle en fer forgé construite au début du XXeme siècle.

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Troisième jour

Visite du Camden Market, achat de disque vinyle et découverte du quartier pour ceux qui ne connaissent pas. J'ai déjà traité de ce quartier dans un de mes anciens billets et l'endroit n'a pas vraiment changé.

Conclusion :

Clairement une ville complètement rock, le marché de Camden à beau être touristique, c'est immanquable, mais je suis content d'avoir découvert Brick Lane et Covert Garden qui sont des lieux vraiment atypiques.

Merci à Cesny et Melina pour l’accueil et la visite !

Aller, je vous laisse, j'ai un résumé de 3 semaine de voyage en Chine à faire :-)

mardi 23 août 2011

Invasion Los Angeles

Aller pour changer, je ne vais pas vous parler d'un film Art et essais produit en ex-yougoslavie. Mais d'un bon vieux film de série B, le nom est une invitation au bonheur : "Invasion Los Angeles", déjà on sait que ça va parler d'extraterrestre et que l'action se passera dans la ville du cinéma ou tout est possible: Los Angeles. Le réalisateur est John Carpenter le réalisateur des cultes Halloweens (que je n'ai pas vu)

invasion_la.jpg Le pitch est simple et efficace : un héros bodybuildé, découvre que des ETs sont cachés parmi les humains et les manipulent à leur insu. Ni d'une ni deux, ce monsieur, bon et honnête, prend sur lui même de bouter ces mécréants hors de la terre heu... je veux dire des états unis qui comme chacun sait et couvrent au moins les 3/4 de la surface de la terre.

Va-t-il convaincre son ami, noir, grand et bodybuildé de le suivre dans sa folle aventure ?

Cet ami va-t-il mourir avant la fin du film ?

La belle femme ténébreuse va-t-elle tomber dans sous son charme ?

Bref, un film sans fioriture ni intrigue extravagante : simple et efficace. Je le pose sur la même étagère que "Android Apocalypse", amateur du genre c'est à ne pas louper. Pour les autres, si vous passer par là une bonne partie de rigolade vous attends.

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Fiche allociné : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4660.html

Et puis tiens, ce film n'a pas de fiche nanarland... domage... ;-)

dimanche 21 août 2011

La gestion de "TODO list"

En lisant le billet suivant, http://www.brocooli.com/quelle-est-la-meilleure-todo-list/, je me suis dis qu'après tout moi aussi, je pourrais présenter ma manière de gérer mes taches ;-)

La Todo list électronique, c'est quand même super pratique et c'est rapide à gérer. Mais je suis d'accord que les logiciels de gestion de taches ne sont pas si utile que ça (pour l'instant je n'ai pas trouvé un seul qui me convienne). En général, ces outils sont trop lourds ou intégré dans un navigateur web (très dangereux pour dévier de son travail en cliquant sur une page super intéressante). Ma conception de TODO list, c'est qu'il s'agit d'une annexe du cerveau. Permettant de décharger ce dernier de toutes idées ou réflexions qui ne concerne pas la tache courante. J'ai donc la nécessité d'être connecté tout le long de ma journée de travail à ma liste de tache et de faire évoluer cette liste au fur à mesure de l'avancement de mon travail.

La solution du post-it est assez à la mode et ça décore les bureaux (surtout avec la post-it war :)). Mais c'est pas assez grand, ni très facile à manier... et je pense qu'on arrive au final à la même situation qu'avec les logiciels spécialisés à la gestion de tache c'est dire la non-mise à jour de la liste des taches. Le coût de mise à jour du système est trop lourd et fastidieux pour une liste qui doit être mise à jour au minimum toutes les heures.

Pour ma part, j'utilise donc un bête fichier texte (ouvert sous le logiciel open source Notepad++), une ligne = une action et ces lignes sont indenté en tache, sous taches, sous sous tache...

Mais surtout ce fichier est divisé en trois parties :

  • Priorité 0 :

Contient la liste des taches "immanquable" pour atteindre mon objectif, dans le premier paragraphe, j'y met la tache que je suis en train de faire et les "sous-taches" correspondantes. Le reste suit.

  • Priorité 1:

Contient ce qui n'est pas indispensable mais pourrait ajouter du confort ou de la satisfaction personnelle dans le projet.

  • Priorité 2:

Contient les taches utopiques, on en sait jamais :)

Quand une tache est faite, je la supprime directement du fichier.

L'intérêt de cela, c'est que j'ai une partie P0 ou je peux me consacrer à mon objectif, les autres chapitres permettent de décharger mon cerveau des choses inutiles. L'utilisation d'un fichier texte, me permet de réagencer ma liste en quelques secondes en faisant de simple couper/coller, en faisant des sélections de bloc de texte et en utilisant la touche tabulation. Le seul truc qui me manque serait une gestion de l'historique automatique (à chaque sauvegarde du fichier par exemple) pour garder un historique des taches effectuées chaque jour.

vendredi 19 août 2011

Une séparation

unseparation.jpgHier, j'ai projeté le film "Une séparation". Il s'agit d'un film Iranien de Asghar Farhadi. Ce réalisateur est aussi à l'origine du film "A propos d'Elly" qui m'avait bien plût. Ce film à aussi raflé un ours d'or à la Berlinale (festival dont les prix sont du même niveau de qualité que notre festival cannois national). 

Bref, je m'attendais à du lourd... et bien ça été à la hauteur de mes espérances (pas totalement, mais c'est normal). Ce film est impeccable, bien filmé, on reconnais bien la pâte du cinéaste, j'ai trouvé le début un peu longuet mais, je pense que c'était dî à l'effet "écran télé" de la cabine. En salle, on doit être en train de s'immerger en Iran dans une famille qui divorce... Une fois le film démarré, le suspens est à son comble, l'intrigue est vraiment ficelée pas besoin d'effet spéciaux pour intéresser le public, Asghar sait manier la caméra et il sait comment faire parler l'image.

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